Toujours selon Roland Rech , "moine zen en occident"

"""""""""....Nous pouvons faire une distinction entre la douleur et la souffrance. LA douleur peut exister indépendamment de l'égo, la douleur physique , la maladie . La souffrance est de son côté un signal d'alarme au niveau de l'égo qui rejette la douleur. Par exemple , en zazen il peut arriver que nous ayons mal au genou, si nous ne dramatisons pas cette douleur , elle restera telle quelle. Si par contre intervient le mental :"c'est insupportable".
La douleur devient alors une véritable souffrance .
Il est important pour chacun d'entre nous d'utiliser la souffrance, de ne pas la rejeter , de ne pas l'éviter. Mais au contraire , il faut la considérer comme le symptôme d'une maladie, qui pourra être guéri . C'était l'attitude de Bouddha

Le Bouddha prononçant le discours de Vārānasī sur les quatre nobles vérités pour le bénéfice de ses anciens condisciples, suite à son plein Éveil.

Ces quatre nobles vérités sont souvent comparées au discours d'un médecin. Le Bouddha guérit l'humanité de ses maux. Il énonce donc d'abord un diagnostic, recherche la cause de la maladie, voit si la guérison est possible et prescrit un remède.

Comments

[Anne marie]

Décidément ,je suis en résonance avec toi,
Ambre.Ces pseudo souffrances sont encore un produit de la pensée.ET ,moi aussi j'ai du mal quelquefois
à calmer ce jeu des énergies.Le chemin est
là, il est à nous.
Bises

[nounoune]

j'aime beaucoup les textes que tu cites, Anne Marie, pour la réflexion qu'il m'apporte, heureuse femme que je suis de ne pas éprouver de douleurs physiques
et qui par conséquent peux me complaire parfois dans quelques (pseudos ?) souffrance(s)
zazen et épluchage d'oignons sont les mammelles de Nounoune 1

[katara]

La plus grande difficulté réside finalement à ne pas se "complaire" dans l'état de souffrance.
Avoir un moment la force de dire NON, je vais réagir
et tenter ceci ou cela...
bonne soirée Anne Marie